EchiTAb-ICP

INSTITUT
CLODOMIRO PICADO

UNIVERSITÉ DU COSTA RICA

EchiTAb-ICP

ANTIVENIN POLYSPÉCIFIQUE DE SERPENT
(ANTI-VIPERIDE, ANTI-ELAPIDE)

Descriptif et mode d’emploi

PUISSANCE

Chaque flacon de 10 mL neutralise pas moins de 30 mg. de venin d’E. ocellatus, 20 mg de venin de B. Arietans et 4 mg de venin de venin de N. nigricollis et 1 mg de venin deD. polylepis.
Excipients q.s. 10 ml.

Composition

Immunoglobulines équines q.s. de sorte que chaque millilitre neutralise au moins 3,0 mg de venin d’Echis ocellatus, 2.0 mg de venin de Bitis arietanset 0,4 mg de Naja nigricolliset 0,1 mg de venin de Dendroaspis polylepis.

LES INDICATIONS

Efficace dans les envenimations induites par la vipéride africaine et certains serpents élapidés.

PRÉSENTATION ET CONSERVATION

Ce sérum antivenin est distribué sous sa forme lyophilisée, poudre lyophilisée pour solution injectable, accompagnée de son solvant spécifique. Conserver à une température ne dépassant pas 30ºC. Le produit doit être utilisé immédiatement après reconstitution.

LA STABILITÉ

La date de péremption de ce produit après sa fabrication est de cinq ans. Il est important de vérifier la date de péremption et de faire une inspection visuelle du produit. Si le produit est périmé, il doit être jeté.

SPECTRE NEUTRALISANT SELON LES ÉTUDES CLINIQUES ET PRÉCLINIQUES

Les essais précliniques et cliniques réalisés par l’Institut Clodomiro Picado ont montré qu’ECHITAB-ICP, ANTIVENIN POLYSPÉCIFIQUE DE SERPENT LYOPHILISÉ est efficace pour neutraliser le venin des espèces de serpents suivantes provenant de différents pays:

Espèces de serpents :

Bitis arietans / Bitis gabonica / Bitis rhinoceros / Bitis nasicornis

Echis ocellatus / Echis leucogaster / Echis pyramidum / Echis coloratus

Naja nigricollis / Naja ashei / Naja katiensis / Naja mossambica / Naja nigricinta / Naja pallida

Dendroaspis polylepis / Dendroaspis angusticeps / Dendroaspis jamesoni / Dendroaspis viridis

Hemachatus haemachatus

TRAITEMENT DANS LE CHAMP:

  1. Le patient doit être placé dans une position confortable et doit être rassuré. Il est important de rester calme, cela apportera plus de sécurité à vous et au patient.
  2. Ne pas appliquer de garrots.
  3. Ne faites aucune incision.
  4. L’administration d’antivenin sur le terrain comporte divers risques, notamment la possibilité d’une réaction allergique indésirable. Par conséquent, l’administration d’un sérum antivenin sur le terrain ne doit être envisagée qu’en cas de signes évidents d’envenimation (douleur intense, gonflement, lésions tissulaires au site d’injection du venin ou saignement systémique) et lorsque l’hôpital ou le centre de santé le plus proche est à plus de 6 heures.
  5. Avant d’administrer le sérum antivenin, il est très important de garantir que le patient n’y est pas allergique. Cela se fait en examinant les antécédents d’allergie du patient en général et d’administration antérieure de sérums d’origine équine. De plus, lorsqu’un antivenin doit être administré sur le terrain, il est nécessaire de réaliser un test d’hypersensibilité cutanée à l’antivenin.

TEST D’HIPERSENSIBILITÉ CUTANÉE :

Le sérum antivenin doit être dilué au 1:10 avec une solution saline stérile (une dilution au 1:100 doit être envisagée lorsque les antécédents du patient suggèrent une allergie aux protéines équines). Ensuite, 0,1 ml de l’antivenin dilué est injecté par voie intradermique dans la surface externe du bras, de telle sorte qu’une petite vésicule se forme. Si la personne est allergique, dans les 20 prochaines minutes, des rougeurs et des démangeaisons apparaîtront au site d’injection. Les patients présentant une sensibilité extrême peuvent manifester des symptômes d’anaphylaxie générale, même avec la dose test intradermique ; Une dose d’adrénaline à 1 : 1 000 doit être gardée à portée de main à ce moment-là pour traiter la réaction allergique. En cas de test cutané positif, l’antivenin ne peut pas être administré sur le terrain en raison du risque de choc anaphylactique, et le patient doit être transporté à l’hôpital ou au centre de santé le plus proche pour recevoir l’antivenin. C’est le médecin qui doit juger si et comment le sérum antivenin est administré. Si le test cutané est négatif, un antivenin peut être administré. Cependant, dans certains cas, il existe une possibilité de réactions anaphylactiques même si le test d’allergie s’est révélé négatif.

Antivenin polyspécifique contre Echis Ocellatus, Bitis Arietans et Naja Nigricollis

ADMINISTRATION D’ANTIVENIN SUR LE TERRAIN :

N’oubliez pas que le sérum antivenin ne doit être administré que si le test d’hypersensibilité ou d’allergie est négatif. Sur le terrain, l’antivenin ne doit être appliqué que par voie intramusculaire et avant cela, la peau doit être désinfectée avec de l’éthanol. La dose minimale en cas d’envenimation est de 4 flacons, à administrer dans les 15 minutes. Gardez à l’esprit que, que le patient ait reçu ou non un sérum antivenin, il doit être transféré le plus rapidement possible au centre de santé ou à l’hôpital le plus proche pour un traitement ultérieur.

Administration d’antivenin dans les centres de santé
(uniquement pour le personnel de santé):

En milieu hospitalier, le sérum antivenin doit être administré entièrement par voie intraveineuse. Une évaluation clinique doit être réalisée afin de déterminer si le patient présente des signes et symptômes d’envenimation. Les envenimations provoquées par les vipérides (Echis sp., Bitis sp.) se caractérisent par des effets locaux (œdème, douleur intense, saignement local et nécrose dans les cas graves) et/ou par des saignements systémiques et des problèmes de coagulation. Les envenimations causées par les espèces de cobra cytotoxiques (Naja nigricollis) sont caractérisées par une nécrose locale, sans saignement systémique ni problème de coagulation. Les envenimations par les élapidés comme le mamba noir (Dendroapis polylepis) se caractérisent par son activité neurotoxique pouvant conduire à un arrêt respiratoire. En cas d’envenimation, une dose de quatre flacons de sérum antivenin doit être administrée.

L’antivenin doit être administré comme suit :

a) Canulation par voie intraveineuse itinéraire.

b) Diluer le sérum antivenin reconstitué dans 500 ml de solution saline (200 ml dans le cas des enfants, pour éviter une surcharge liquidienne) et démarrer la perfusion de sérum antivenin à faible débit.

c) En l’absence de signes d’effets indésirables précoces, augmenter le débit d’administration du sérum antivenimeux de manière à ce que la totalité de la dose soit administrée en 1 heure.

d) En cas d’effets indésirables (urticaire, hypotension, etc.), la sérothérapie est immédiatement interrompue et des antihistaminiques et des corticostéroïdes sont administrés par voie intraveineuse et une solution d’adrénaline 1 : 1 000 par voie sous-cutanée. Une fois la réaction contrôlée, l’administration de sérum est reprise comme expliqué au point (b).

e) Si après 12 heures il n’y a pas de changement favorable dans les tests de coagulation, ou si l’hémorragie locale ou systémique n’a pas été inversée, une dose supplémentaire de 4 flacons de sérum antivenin doit être administrée, dose définie en fonction de la gravité de l’infection. cas. Il existe des cas dans lesquels, une fois l’envenimation maîtrisée, les signes et symptômes réapparaissent après 12 ou 24 heures, éventuellement en raison de la libération tardive du venin accumulé dans les tissus. Dans ces cas, il est recommandé d’administrer 4 flacons supplémentaires de sérum antivenin.

f) Enfin, gardez à l’esprit qu’en complément du traitement antivenin, l’utilisation d’antibiotiques peut être nécessaire, notamment dans les premiers stades du traitement hospitalier. De plus, de l’anatoxine tétanique ou de l’antitoxine tétanique doivent être administrées, en fonction des vaccinations du patient. Icono de Validado por la comunidad

g) Effets indésirables tardifs après sérothérapie : L’administration de sérum antivenin peut déclencher une maladie sérique chez certains patients, qui se manifeste entre 5 et 20 jours après la sérothérapie. Cette maladie se caractérise par de la fièvre, de l’urticaire, des douleurs articulaires et une lymphadénopathie. Cette réaction est traitée avec des stéroïdes et des antihistaminiques.